Texte inspiré sur la musique de :
Album : Musique de sagesse Africaine
Barbara Wisdom
Limborg, Thalassa
" NIHAHSAH "
C’est un village qui n’a pas de nom,
Sans existence dans l’horizon
La terre sèche, est comme une peau
La terre aride en appel d’eau !
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… au puits ira boire !
Les chants de vie et la tradition
Des cœurs qui battent à l’unisson
Quelques légendes sur la peau trop cuite
La sueur qui perle en point de fuite.
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… qui sait si bien croire !
Genoux à terre sous ma tristesse
Je vois quelques vies qui se dressent
Ici l’habit c’est de la poussière
Survivre c’est être une mère.
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… caressait l’espoir !
Mais le soleil est couché déjà,
L’histoire de ce pays est là !
La nuit avance tout autour du feu
Mille esprits dansent avec les dieux.
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… derrière un miroir !
Au petit jour, un souffle dans l’ombre
Penché sur moi le regard sombre
Les boucles brunes baignent son visage
Petite silhouette sauvage
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… est venue s’asseoir !
Un simple bruit, comme elle bat des cils
Je vois dessiné son profil
Un petit nez, des lèvres charnues
Le ventre rond, les bras menus.
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… est là pour me voir !
Elle met son doigt sur le noir le blanc
Comme elle s’étonne en souriant
Je l’invite à venir près de moi
Le temps d’un sourire elle est là
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… voudrait tout savoir !
Elle cherchait les mystères cachés sur ma peau blanche,
S’amusait pour me plaire avec sa poupée « branche ».
Ses grands yeux me parlaient de légendes africaines
La nuit des temps soufflait dans l’air comme un pollen.
Nihahsah comme un rêve partageait le silence
Nihahsah qui se lève, un avion en partance…
C’est un village qui n’a pas de nom,
Sans existence dans l’horizon
La terre sèche, comme une peau
La terre aride en appel d’eau !
Nihahsah… « Princesse noire »…
Nihahsah… est venue s’asseoir…
Nihahsah… est venue s’asseoir…
Nihahsah… est venue s’asseoir…
Nihahsah… est venue s’asseoir…
AUTEURE: Carole JACQUET
******************************************************************************
VERSION TEXTE D'ORIGINE BY K.ROLL:
TITRE : " NIHAHSAH (princesse noire) "
Genre : Divers
Auteure: Carole JACQUET (K.Roll)
*
*
*
Un petit village sans nom
Qui n’apparaissait pourtant
Sur aucun point de l’horizon …
Fabriqué de cette terre
Qui devient sa peau …
Couverte de sa végétation
Qui devient son ciel …
Les terres arides craquèlent
Tout un peuple y cultive la tradition,
Le souvenir des légendes et des passions ...
Leurs chants irriguent cette terre,
Les cœurs battent à l'unisson ...
La vie c’est la peau trop cuite,
La sueur est le prix d’être né ici,
L’injustice c’est la couleur de sa peau,
Les larmes sont les messages d’espoir trainés dans la misère...
Genou à terre, ma tristesse pèse...
Je regarde les vies bouger ici,
Le moindre geste coûte... rien n'est facile... rien n'est gratuit...
Les yeux se ferment sous le poids des espoirs qui grandissent ...
Ici la vie vous fait remonter ce temps...
Ici l’habit n'est que cette poussière ...
on attend la pluie pour sourire...
Le bétail n’a plus que la peau sur les os ...
Tout ce qui compte pour survivre
se trouve à des kilomètres à la ronde ...
Le soleil se couche déjà
L’histoire de ce pays est là
Tout se berce doucement
Dans ces couleurs de cuivre et d’ébène
Les nuits réveillent les légendes
Qui crépitent autour d’un feu
Les corps se révoltent
Cherchent la miséricorde
Les prières naissent dans des feux de pailles
Les chants se font l'écho de tous les espoirs
Au petit jour
J’entends un bruit, un souffle…
Et en ouvrant les yeux, je vois cette petite ombre…
Le contre jour sème quelques rayons dans ses cheveux bouclés,
Je regarde cette petite silhouette sauvage …
La vie commence à s’agiter dehors…
Elle est surprise par quelques bruits
Qui me dévoilent son profil…
Un petit nez large écrasé,
De jolies joues potelées,
De jolies lèvres charnues,
Un petit ventre rond trop gros,
Des jambes trop fines…
Assise maintenant je lui souris...
Je l’invite à venir…
La voilà face à moi ...
Je plonge dans ces grands yeux en forme d’amandes
Qui portent tous les reflets de cette Afrique… oubliée…
Je n’oublierais jamais …
Nihahsah !
C’est le prénom qu’elle avait…
Elle cherchait les mystères cachés sur ma peau blanche,
Montrait d’un doigt le blanc et le noir…
Sa curiosité m'observait…
Elle s’amusait à présent, innocente…
sans deviner son avenir ...
Fouillait distante dans ma sacoche…
pour y trouver de ces éclats de rires qu’on n’oublie jamais…
Non jamais…
Nihahsah,
« Princesse noire »
Dans un petit village sans nom
Qui n’apparaissait pourtant
Sur aucun point de l’horizon…
Cette terre qui a la couleur de ta peau …
Tes yeux m’ont parlé de toutes ces légendes Africaines…
De cet espoir qui coule à flot …
Dans ce petit village où chantent les cœurs…
Combien serons –nous à voir
Que sur aucun point de l’horizon
Un peuple chante l’Afrique Noire ? …
Un peuple chante l’injustice de la couleur de sa peau ?…
Un peuple pleure pour irriguer les terres arides … les coeurs...
Tout ça parce que ce petit village
N’apparait sur aucun point de l’horizon…
Nihahsah,
« Princesse noire »
Dans un petit village sans nom
Qui n’apparait sur aucun point de l’horizon…
AUTEURE: CAROLE JACQUET (2009)
INFORMATION IMPORTANTE SUR LES DROITS D'AUTEUR(E)
Tous les textes présentés sur le site sous mon nom d'auteure "Carole JACQUET"
sont légalement protégés par l'archivage numérique daté INPI certifié AFNOR
(Norme NF Z 42 -013 marque NF 461)
En conséquent toute reproduction, copie ou utilisation est interdite sans accord préalable écrit avec l'Auteure
et pourra donner lieu à toutes poursuites judiciaires.
Ajouter un commentaire